Nigeria : 108 détenus ont fui leurs cellules
Plus de 100 prisonniers se sont échappés d’une prison proche de la capitale du Nigeria après que de fortes pluies ont endommagé une partie de l’établissement où ils étaient hébergés.
Selon les autorités, 118 détenus ont d’abord fui la prison de Suleja, mais 10 d’entre eux ont été capturés à nouveau.
Une chasse à l’homme a été lancée pour retrouver les autres.
L’identité des prisonniers n’est pas claire pour l’instant, mais on craint que certains d’entre eux soient dangereux.
Toutefois, une déclaration de la prison indique qu’elle travaille avec d’autres agences de sécurité et que les gens devraient poursuivre leurs activités normales sans crainte.
« En collaboration avec d’autres agences de sécurité, nous avons jusqu’à présent repris 10 détenus en fuite et les avons placés en détention, tandis que nous sommes en train de courir après les autres pour les reprendre », indique un communiqué de l’autorité pénitentiaire d’Abuja.
Ce communiqué souligne que de nombreux établissements pénitentiaires de Suleja, à environ 50 km d’Abuja, ont été construits à l’époque coloniale et sont donc devenus vétustes et fragiles.
L’averse de mercredi est survenue au début de la saison des pluies, après une récente vague de chaleur.
L’agence météorologique du Nigeria a récemment émis un avertissement de fortes pluies et d’inondations dans certains États.
Il y a deux ans, plus de 400 prisonniers se sont évadés à la suite d’un raid sur une autre prison à Abuja.
Selon les autorités, quatre détenus, un garde de sécurité et plusieurs assaillants ont été tués après que la prison a été prise pour cible.
À l’époque, des combattants islamistes avaient déclaré avoir mené l’attaque pour libérer certains de leurs membres.
Plus de 5 000 détenus se sont évadés lors d’évasions au Nigeria depuis 2020.
De nombreuses prisons nigérianes sont surpeuplées et manquent d’équipements de base, bien que les autorités affirment qu’elles s’efforcent de résoudre ces problèmes. Une prison a récemment déclaré que jusqu’à 70 % de ses détenus attendaient leur procès.
